Session Lab C3 – Scénarios pour une consommation soutenable
Aller vers des modes de consommation et de production plus durables représente ainsi un enjeu stratégique majeur. La contribution des nouvelles formes d’échanges (économie du partage, collaborative…), la réduction des impacts environnementaux de mieux en mieux qualifiée, l’engagement de la société civile pour des formes de consommations locales bouleversent déjà les marchés usuels. Le choix des consommateurs suisse bascule de plus en plus d’une idéologie de la quantité (fin XX siècle) à la qualité, du « toujours plus » au « toujours mieux ». Des formes de consommation moins matérielles trouvent ainsi un plus grand écho Ce lab explorera des scénarios possibles, en fonction de ces attentes nouvelles et explorera comment l’offre de la consommation durable peut se structurer et sortir de son marché de niche pour être massivement adoptée?
Modérateur : Hervé Naillon, expert en durabilité
Mathieu Fleury, Secrétaire général de la Fédération Romande des Consommateurs
Fernandez Sauveur, prospectiviste
Catherine Morand, responsable media Swissaid
Nathalie Chèvre, écotoxicologue
André-Yves Portnoff, professeur associé au MBA de la HEG de Fribourg
Synthèse
Comment standardiser l’information au consommateur ? Est-ce qu’il faut étiqueter la présence de produits chimiques ou son absence ? C’est difficile d’informer le public, car les produits qui contiennent le plus d’éléments chimiques sont principalement consommés par les couches de la population les plus pauvres.
La consommation, c’est avant tout la recherche de plaisir. Informer sur les dangers incite la peur, ce qui fonctionne bien sur les consommateurs de la génération du baby-boom, sensibles à leur santé. Mais les nouvelles générations n’y sont pas sensibles, elles ne se contentent pas de leur santé mais veulent être heureuses avant tout, avec des produits sains mais qui leur donnent tout autant de plaisir.
Ce n’est plus d’associations dont on a besoin, mais d’entreprises pour générer les produits qu’on aimerait. Les initiatives citoyennes ne suffisent pas, il faut l’engagement des politiques.
La solution, c’est que chacun devrait prendre sa part de responsabilité et passer du respect, passif, à la dignité, actif.